Vous cherchez un emploi ? Misez sur les aptitudes plutôt que sur les qualifications officielles
Vous cherchez un emploi ? Misez sur les aptitudes plutôt que sur les qualifications officielles
(EN) Depuis plusieurs années, le marché du travail canadien a amorcé une transformation radicale et les dirigeants d’entreprise ont commencé à repenser l’embauche des employés.
L’une des principales différences est la façon dont les entreprises évalueront les candidats, c’est-à-dire en fonction de leurs aptitudes, et non de leurs qualifications officielles. C’est pourquoi RBC a récemment lancé le programme Objectif avenir, qui vise à outiller les jeunes Canadiens pour les emplois de demain. L’institution financière a déterminé six principaux « groupes d’aptitudes » qui, selon elle, définiront les emplois du 21e siècle :
- Fournisseurs. Pensons aux vétérinaires ou aux fournisseurs de services de garde d’enfants, qui possèdent une grande empathie et un solide esprit d’analyse. Ce groupe est celui qui risque le moins de subir des perturbations en raison de l’automatisation, et il fera aussi l’objet d’une grande demande à l’avenir.
- Facilitateurs. Ces employés, comme, par exemple, des représentants du service à la clientèle et des adjoints administratifs, possèdent une grande intelligence émotionnelle, mais souvent peu d’aptitudes techniques. Ce groupe court un risque modéré de perturbation et présentera probablement un excédent de demandeurs d’emploi au cours des prochaines années.
- Techniciens. Les techniciens possèdent les aptitudes les plus diversifiées, parmi lesquelles les aptitudes techniques occupent la plus grande place. Ce sont par exemple des machinistes, des électriciens ou des charpentiers-menuisiers. Bien que certains de ces emplois présentent un risque modéré de perturbation, l’essor du secteur technologique amènera la création de nouveaux postes.
- Artisans. Les artisans sont associés au travail manuel. Ces couvreurs, pêcheurs, boulangers, caissiers, etc., possèdent des aptitudes techniques relativement élevées, mais courent le plus grand risque de perturbation à l’avenir.
- Actifs. Les actifs, axés sur les aptitudes de base, courent également un risque de perturbation élevé. Prenons, par exemple, les opérateurs de machinerie, pour lesquels la demande est déjà en baisse au pays.
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