Ce Que Veulent Les Femmes ! Et Ce Qu’en Dit La Science !

Ce que veulent les femmes ? Une interrogation sempiternelle, qui interpelle depuis l’aube des temps et elle va continuer à intriguer. Qui peut prétendre apporter un soupçon de réponse ? Même les femmes en sont incapables.

Dans son livre « Que veulent les femmes ? » Daniel Bergner a essayé de démystifier les arcanes du désir féminin, en essayant de nous dire que les femmes ne diffèrent pas vraiment des mâles.

Chapitre 2 : Les normes sociales dictent souvent la sexualité des femmes.

Depuis toujours, le désir féminin a été tout le temps ignoré, négligé, comme s’il n’existait pas, l’homme ayant toujours été concentré sur sa propre libido.

Déjà, Pandore la 1ère femme selon la mythologie hellénique est jugée coupable de tous les tourments de l’humanité : N’est-ce pas elle qui avait ouvert la boite qu’elle tenait dans les mains, libérant ainsi toutes les souffrances et les peines. Seule l’Espérance ne quitta pas le récipient et resta bloquée par ses bordures. Puis, sur ordre de Zeus le dieu des dieux, Pandore remit le couvercle. Depuis cette date, des désastres encerclent impitoyablement les humains de partout.

Après la découverte de la fonction de l’ovaire dans le mécanisme de la procréation, le plaisir féminin fut jugé d’importance secondaire.

Ensuite, pourquoi s’intéresser au désir de femme, alors qu’elle pourrait féconder séparément de son envie ?

Chapitre 4 : La sexualité féminine est complexe par son anatomie et l’environnement social.

Selon certaines études, la prise de conscience du désir est tout à fait différente entre l’homme et la femme. Ainsi, si le corps de l’homme informe l’homme quand il est attiré physiquement par une partenaire, le corps de la femme reste imperturbable et s’il émet des signes, ils sont souvent impénétrables, difficiles à traduire.

Pour les psychologues, et depuis longtemps, cela prouve que les femmes cherchent avant tout à tisser un lien passionnel. Cependant, une étude récente a prouvé l’inverse. Et ce fut tout à fait surprenant. En effet, les chercheurs se sont aperçus que les femmes sont particulièrement excitées par les plans érotiques avec des étrangers. Ces résultats ont démoli à fond ces vieux arguments qui stipulent que le plaisir féminin s’aligne sur les règles sociales, et que le désir féminin est tributaire d’une certaine connexion émotionnelle.

Chapitre 6 : Certaines normes sociales peuvent expliquer le développement de certains types de fantasmes.

Le désir féminin est certes complexe mais on peut l’explorer en analysant ses fantasmes. Ainsi, et cela pourrait vous étonner, voire vous offusquer, mais d’après certaines enquêtes, les femmes rêvaient parfois relations sexuelles violentes.

C’est le résultat de 9 enquêtes variées, réalisées au cours de ces dernières quarante années où on s’est permis de sonder des femmes pour connaitre si elles ont rêvé d’une situation où on les oblige à avoir un rapport sexuel.

62 % des 355 femmes interrogées avaient imaginé, au moins une fois des rapports sexuels violents. Les désirs sexuels des femmes s’éveilleraient donc dans les situations où elles se sentaient désirées par l’autre. Une autre hypothèse avançait que la frayeur pourrait éveiller les pulsions sexuelles chez quelques femmes.

Comment expliquer scientifiquement parlant ces fantasmes un peu étonnants, malgré tout ? Les scientifiques pensent que ces imaginations érotiques pourraient aider les femmes à ne plus se sentir coupable face à leur désir, considéré comme un pêché notamment dans les civilisations où le sexe est un thème sacré, intouchable, banni.

Ainsi, elles rêveraient d’être violées, souillés parce que de cette manière, elles n’éprouveraient aucun remord face à leurs appétits sexuels.

Chapitre 7 : la monogamie pourrait ne pas être la forme de relation idéale.

En poussant davantage leurs prospections sur les problèmes physiologiques et psychologiques liés au désir, les enquêteurs sont arrivés à des résultats intéressants ; les difficultés sexuelles des femmes sont dus de manière générale à des blocages psychologiques plutôt qu’à des problèmes physiologiques.

En plus, des recherches ont démontré que le désir des femmes pourrait s’éteindre plus vite que celui des hommes. Peut-être dans le cas où la femme ne sentirait plus désirée. En effet, on pense que la femme est plus excitée quand elle sent qu’elle est l’objet de la convoitise. C’est l’explication la plus vraisemblable.

Chapitre 8 : les phénomènes psychologiques et physiques qui entourent la libido féminine sont fortement débattus.

Plusieurs études et discussions se sont intéressées durant le XXe siècle à la sexualité de la femme. Selon Freud, les femmes dont le désir est concentré uniquement sur l’excitation clitoridienne manquaient de maturité sexuelle.

Dans les années soixante-dix, les féministes ont révélé que la jouissance d’une femme ne se limitait pas seulement à son vagin. Et dans les années quatre-vingts, on évoqua le fameux point G, le point culminant de l’orgasme féminin.

Alors qui a raison ?

On ne peut pas vraiment trancher. Mais ce qui peut être exact, c’est que certaines femmes peuvent arriver à avoir un orgasme sans avoir de relation physique. Ce qui pourrait démontrer que le cerveau joue un rôle important dans la sexualité.

Alors, quelles conclusions peut-on en tirer ?

Cet imbroglio d’hypothèses et de théories non prouvées ne peut dénoter qu’une vérité : ce que désirent les femmes demeurent encore, pour la plupart, une grande énigme, difficile à démonter.